Basaltes s’affirme comme le premier acteur indépendant français dans le secteur des matériaux.
Basaltes se concentre sur son activité de base, l’extraction de matériaux, et opère à travers six grandes filiales qui incarnent la continuité de l’entreprise à partir de son enracinement géographique : les Carrières de Vignats et de Normandie (CVN), avec l’importante carrière de Vignats ; la Société des Carrières de l’Ouest (SCO), avec l’emblématique carrière de Voutré, près du Mans ; la Société Carrières et Sablières de l’Atlantique et son magnifique gisement de sable au Grand Auverné ; la société Ligérienne Granulats, dans le Centre – Val de Loire ; la société Carrières de Thiviers, dans le centre sud, qui tient son nom de la grande carrière de Thiviers, en Dordogne ; la société Ceccon Frères présente sur le bassin annécien avec son expertise en granulats naturels et recyclés, le BPE et le réaménagement de carrières.
Le cœur de l’activité de Basaltes est donc l’extraction de matériaux à partir desquels on obtient les granulats, ces petits morceaux de roche destinés à réaliser des ouvrages de génie civil, de bâtiment ou de travaux publics. En effet, l’essence même de Basaltes c’est de fournir les matériaux nécessaires aux ouvrages des hommes.
On obtient des granulats de plusieurs manières :
Indépendamment de leur origine, les granulats ont une dimension comprise entre quelques microns pour le sable et cent-vingt-cinq millimètres pour les granulats. Incorporés à des ouvrages de bâtiments et travaux publics, les granulats ont divers domaines d’utilisation dont les plus courants entrent dans la fabrication des bétons, renforcent les différentes couches de viabilité (routes, chaussées, voies ferrées), alimentent la construction de réseaux de distribution (eau, électricité, télécom) et sont indissociables des grands travaux d’équipements publics.
Le béton est un agrégat dans lequel les granulats apportent la consistance, le volume et la résistance. Le ciment sert de liant à l’ensemble. Un mètre cube de béton nécessite en moyenne une tonne neuf-cents de granulats. Les granulats pour béton sont constitués de graviers et de sables. Le béton peut être réalisé avec des graviers de diverses natures – alluvionnaires, éruptifs, calcaires – mais pour des raisons techniques et de qualité, les sables proviennent, pour l’essentiel, de roches meubles. La réalisation des différentes couches d’une chaussée ou d’une voie ferrée nécessite l’utilisation de granulats, soit à l’état brut avec un mélange de sables et graviers, soit mélangés avec un liant pour la fabrication de bitume et d’enduits.
La préoccupation environnementale est désormais au cœur du métier de carrier, quel que soit le type d’exploitation, roche dure ou roche meuble, carrière en eau ou à sec. Les carrières relèvent du régime des installations classées pour la protection de l’environnement et la longue et compliquée procédure d’autorisation d’ouverture ou d’extension d’un site fait l’objet d’une étude d’impact, d’une enquête publique et d’une instruction administrative s’étendant sur plusieurs mois.
Les conséquences des activités d’une carrière sur le milieu environnant et les mesures prises par l’exploitant sont traitées dans l’étude d’impact déposée lors de la demande d’autorisation et consultable lors de l’enquête publique. Cette dernière prend en compte les contraintes locales du site d’exploitation (zone de crues, sites classés, biotopes….).
Le projet d’exploitation d’une carrière doit présenter un plan d’aménagement du site après exploitation. Les possibilités sont multiples en fonction du type de carrières, à sec ou en eau, et la zone où elles se trouvent : rurale, urbaine ou périurbaine. Pour les carrières à sec, dans les zones rurales, la reconstitution du terrain sert à développer une zone agricole, à reboiser ou implanter une réserve naturelle.
Dans les zones urbaines ou périurbaines, les anciennes carrières deviennent souvent des parcs de verdure ou des zones de loisirs, mais parfois aussi des zones industrielles. La tendance générale, cependant, est de favoriser les dimensions environnementales, tout spécialement pour le réaménagement des carrières alluvionnaires. Ces dernières, parfois transformées en plan d’eau de loisirs ou en bassin de stockage d’eau, sont souvent réaménagées en réserve naturelle.
Sur le plan écologique, les carrières alluvionnaires, à sec ou en eau, représentent un laboratoire étonnant de diversités, très étudié par les biologistes, tout particulièrement les ornithologues et les botanistes. L’extraction, en effet, rajeunit l’écosystème et crée des zones ouvertes à l’abri des engrais et des pesticides. Les sablières deviennent ainsi le refuge de nombreux végétaux et, pour la faune, de hauts lieux de l’ornithologie avec des sites de nidification, de migration ou de chasse, pour des espèces parfois rares ou menacées. Ces espaces aménagés deviennent des lieux privilégiés de découverte pour les passionnés de nature et participent à la protection des espèces et au développement du tourisme vert